Enbata est l’hebdomadaire basque : il est indispensable. Encore une fois, pour l’été, alors que les hebdomadaire français nous bercent en national-expansionnisme compassionnel, Enbata offre un éditorial superbe ; il indique en peu de mots l’argumentaire que l’on peut développer face à la liste des commentaires racistes ou xénophobes français, dès qu’un médias français ou parisien aborde un fait corse, basque ou catalan, voire breton ou occitan, et dès qu’il écrit sur la politique à son propos.
Enbata coûte 60 € par an ; Enbata, carrièra dels Cordelièrs, F.64100 Baiona.
À défaut d’avoir des indiens ou autres nègres colonisés à se mettre sous les dents, dans les rédactions parisiennes, de temps en temps les peuples de la France continentale européenne servent exutoires.
Le système d’enseignement public, système d’État, et ses corporatismes, aident bien à développer une ignorance, une exception française, un anti-humanisme, une unité politique enfermée sur elle-même. Tout fabrique le système politique et syndical nombriliste, mais aussi des médias qui se targuent de présenter les “magnifiques” contrées conservées par ces “sauvages ou indigènes qui osent encore penser parler patois, et n’en ont pas assez avec des mémoires patrimoniales et constitutionnelles”.
Ernest Renan et Maurice Barrès parlaient de l’étranger qui parle bas-breton, pour ostraciser la population qui ne souhaitait pas se soumettre aux édictes révolutionnairex, aux diktats majoritaires, et à sa langues sanctifiée et dite universelle. Les commentaires sur Internet ou dans la presse parisiennes forment un corpus d’insanités clairement en descendance directe, un héritage clair et nauséeux, d’expressions du national-expansionnisme français et les résultats d’une Éducation de service nationaliste français, l’ethnie d’expansion parisienne.
Un bilhet de Democracia en Occitània dona un ligam ambe un document istoric que pròba qu’aiçò es de la tradicion francesa. E un espectacle se presenta dins Tarn per explicar tot parier.
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