20110719

De l’aiga, de l’aiga … cambiament climatic

Un dirigeant gascon de la FNSEA explique : «lo degrà de mens es la fauta de los que prenon de pastagà per l'aperitiu, fan un desbalanç d'aiga grèu dins l'ensemble de las canalizacions occitanas.» Tout s'explique clairement, c’était sur France Culture, une soirée à laquelle France Nature Environnement essayait de lui expliquer que les choses n’allaient pas ainsi dans les régions françaises.

Malgré les satisfactions agrestes de la FNSEA, La Croix explique ce qu’il faudra changer :

cambiaments climatics

Vu par les productivistes maïsiculteurs, tout devrait s’arranger avec quelques retenues d’eaux. Le toujours plus ne semble pas avoir régler les problèmes agricoles depuis que l’agriculture européenne a pris les chemins de l’industrialisation, alors pourquoi s’entêter ? La confiance bancaire obtenu avec un projet conservateur n’est pas facile à retirer, ça voudrait dire que les banques se sont trompées depuis plus de vingt années en faisant de cette agriculture la seul à pouvoir capturer de la confiance et donc des prêts. C’est le cercle infernal qui induit une agriculture qui travaille seulement pour faire plaisir au banquier.

Le premier changement pour l’agriculture du futur serait que les banques soient plus capables de vérifier les projets d’affaire des entreprises agricoles ; ceci est valable pour toutes les entreprises, et ceci ne se décrète pas du jour au lendemain, il est tellement plus facile de spéculer que de rechercher des placement entrepreunarial pour lesquels la confiance ne puisse pas s’acheter…

Dans le conservatisme agricole (les agriculteurs innovants ont toujours été ceux qui furent laissés sur le bord des chemins des chambres d’agriculture, malgré toutes les considérations de professionnalisme), il sera alors difficile de relocaliser certaines cultures, et surtout peut-être mieux économiser l’eau. Pourquoi faire du maïs irrigué quand les doses pluviométriques annuelles sont suffisante ? Pourquoi faire du maïs, là ou les doses sont connues comme inexistantes ou guère suffisantes ? etc.