20111124

La Belgique est sans gouvernement, et ça marche !

Pourquoi ?

Parce que le gouvernement central belge n’a plus la gestion des territoires, et c’est donc un bien !

Portada LeSoir Fin de Di Rupo

Pour en finir avec les privilèges républicains, pour en finir avec la partidocratie nationaliste française, pour en finir avec les avantage du bipartisme pour certaines castes, pour en finir avec l’anti-démocratie républicaine française, il n’y a pas d’autres solutions que les peuples prennent le pouvoir en région, et détruisent en même temps le centralisme et la décentralisation.

La Belgique est alors un modèle.

Nous avons aussi un clivage droite-gauche, à droite ou à gauche du Roi-président ; y-a-t-il réellement une différence avec les changement de régimes pour des États centralistes, bonapartistes, républicains ou royalistes ?

Le clivage est bien entre la France des Gaulois, et Occitània, les autres minorités sont aussi importantes, mais elles sont du même type que la minorité allemande pour la Belgique, una talvera. Statistiquement ils forment une marge d’erreur pour les calculs, même si leurs avis restent très important pour l’ensemble du champ, comme la talvera pour le tracteur qui sème.

Le clivage Décentralisation-Autonomie reste de rigueur ; il est bien évident de constater que la décentralisation est une privilège abandonné par l’État centraliste pour des problèmes qu’il ne savaient plus gérer ; l’autonomie est, comme son étymologie l’indique, des peuples qui se prennent en charge.

La Belgique ressemble à la France, mais n’est-ce pas simplement parce que les «frontières naturelles» ne sont plus d’actualité en Lorraine-Luxembourg-Saarländ, Elsaß-Basel-Badenwurtenberg, Savoye-Aoste-Piemonte-Niça, Euskadi-Betara-Nafarroa, ou en Catalogne (Girona-Perpinyà-Figueres) ? Les peuples-nations, petits à petit, se prennent en charge de plus en plus, et les centres autoproclamés (Paris, Bruxelles, Madrid, Roma) du savoir politique n’ont plus guère de raison d’être, ou d’en imposer aux talveras, dans les écoles, universités, débat –pauvres- ou dans les médias –au service des vieux schémas républicains français, en Belgique ou dans la République française.

Mais avant, il faudra que le vocabulaire médiatique et politique s’affine en français, et que l’on différencie bien PAYS et ÉTAT.

Lo meu país es Occitània, es pas un Estat.

Pour le moment, en Belgique tout va bien : il n’y a pas de gouvernement, ceci a l’avantage de prouver qu’un gouvernement n’est pas toujours nécessaire pour que la Belgique existe, dedans et dehors.